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Deep Sky Labs – FAQ
Merci de l’intérêt que vous portez au projet Deep Sky Labs.
Il est normal d’avoir des questions sur un nouveau projet. Nous sommes heureux de souligner d’ores et déjà trois points : a) l’élimination et le stockage du carbone sont sans danger; b) la technologie utilisée est essentielle à la survie de notre planète; et c) elle créera des emplois et offrira des avantages aux contribuables locaux.
N’hésitez pas à nous envoyer vos questions à l’adresse suivante : innisfail@deepskyclimate.com.
Quelques points clés :
L’élimination et le stockage du carbone sont sans danger.
- Le processus d’élimination du carbone est décrit comme de grands ventilateurs inoffensifs qui font circuler l’air, captent les molécules de dioxyde de carbone (CO₂) en excès et rejettent de l’air plus propre. Il ne nuit en aucun cas à l’environnement ou à la population. Il s’agit en quelque sorte d’un filtre à air.
- Ensuite, il y a le stockage du carbone. L’Alberta est déjà un chef de file mondial dans le domaine du stockage du carbone : nous procédons à des injections de CO₂ dans le sol sous une forme ou une autre depuis les années 1960, il ne s’agit donc de rien de nouveau. Le CO₂ s’enfonce profondément dans le sol et y reste pendant des milliers d’années sans refaire surface. Le stockage souterrain du CO₂ est réglementé par l’Agence de réglementation de l’énergie de l’Alberta (AER).
- Ces processus ne sont en aucun cas nocifs pour la planète. En fait, nous pensons qu’en limitant l’augmentation du CO₂, nous sauverons notre planète d’un réchauffement climatique néfaste qui pourrait mettre en péril nos emplois, notre santé, nos milieux de vie et bien d’autres choses encore.
- Deep Sky respecte la loi sur la protection et l’amélioration de l’environnement (Environmental Protection and Enhancement Act) qui soutient et promeut la protection, l’amélioration et l’utilisation des terres en Alberta.
Nous souhaitons aider notre planète.
- L’élimination du carbone est un élément important de la stratégie globale visant à ralentir le réchauffement de la planète. Si nous n’éliminons pas l’excès de CO₂ de l’air, les températures continueront d’augmenter et la planète ne sera plus en mesure d’accueillir la vie humaine ou végétale.
- Aujourd’hui, l’excès de CO₂ dans l’atmosphère menace la population et la flore en raison de la combustion des énergies fossiles. Deep Sky entend limiter l’augmentation du CO₂ et réduire la concentration de dioxyde à des niveaux préindustriels; il en restera plus qu’assez pour protéger la vie humaine et végétale.
- De nombreux scientifiques, climatologues et responsables gouvernementaux s’accordent à dire que 350 parties par million (ppm) constituent un taux de dioxyde de carbone (CO₂) sécuritaire dans l’atmosphère. Cependant, en raison de l’utilisation des combustibles fossiles, ce niveau a grimpé en flèche pour atteindre 425 ppm. [Source : National Oceanic & Atmospheric Administration, NOAA]
Nous ne faisons que capter le carbone à Innisfail; nous ne le stockons pas sur place.
- Deep Sky ne stocke pas de CO₂ à Innisfail.
- Cependant, le stockage du CO₂ est sans danger. Nous procédons à des injections de CO₂ dans le sol sous une forme ou une autre depuis les années 1960, il ne s’agit donc de rien de nouveau. Le CO₂ y est séquestré profondément et ne refait pas surface pendant des milliers d’années.
- Le puits d'injection est capable de traiter le volume total de Labs.
Nous souhaitons attirer les talents en Alberta.
- Notre projet générera 80 emplois en construction et 15 emplois pour l’exploitation à Innisfail.
- Sur une période de 10 ans, Deep Sky Labs injectera 110 millions de dollars dans la municipalité.
Deep Sky se conforme à tous les organismes de réglementation.
- Deep Sky a procédé à des examens approfondis avec les responsables des permis et les ingénieurs de la ville d'Innisfail, qui sont des experts en matière de développement municipal.
- Deep Sky respecte la loi sur la protection et l’amélioration de l’environnement (Environmental Protection and Enhancement Act) qui soutient et promeut la protection, l’amélioration et l’utilisation des terres en Alberta.
- Le stockage souterrain du CO₂ est réglementé par le régulateur de l'énergie de l'Alberta (AER).
L’engagement communautaire est au cœur de nos priorités.
- Nous planifions actuellement pour l’automne un solide plan à cet effet. Nous avons discuté avec la municipalité, les conseillers municipaux et le maire, et nous travaillons tous ensemble pour nous engager de manière significative auprès de la communauté.
- Nous sommes fiers d’avoir le soutien du conseil municipal d’Innisfail et du maire, Jean Barclay.
- Nous organiserons d’ailleurs deux journées portes ouvertes en septembre pour renseigner les membres de la communauté et répondre à leurs questions.
- En attendant, les questions des citoyens sont les bienvenues. N’hésitez pas à nous écrire à l’adresse innisfail@deepskyclimate.com.
Deep Sky accueille la communauté d’Innisfail à deux journées portes ouvertes pour en savoir plus, qui se tiennent à la bibliothèque et au centre d’apprentissage d’Innisfail au 5300 - 55 Street Close.
- Mercredi 18 septembre, 12 h 00 - 15 h 00
- Jeudi 19 septembre, 17h00 - 20h00
Frequently Asked Questions (FAQ)
En quoi consiste exactement le projet?
- Deep Sky Labs (« Labs ») est le premier centre mondial d’innovation et de commercialisation pour l’élimination du carbone.
- Deep Sky testera jusqu’à 14 technologies différentes de captage direct du carbone dans l’air (Direct Air Capture, ou DAC) afin de définir les meilleures solutions à mettre à l’échelle pour un projet commercial. Ces projets pilotes font intervenir les meilleures solutions de DAC du monde entier, et nous évaluerons ces technologies en parallèle pour mesurer leur efficacité dans l’environnement canadien – du jour le plus chaud de l’été au jour le plus froid de l’hiver. Nous suivrons la consommation d’énergie et d’eau, les niveaux de captage et la fiabilité des différentes technologies.
- Notre équipe scientifique a soigneusement sélectionné les différentes technologies de captage direct du carbone dans l’air, lesquelles sont conformes aux normes de sécurité canadiennes. Notre objectif est de mettre en évidence les technologies les plus prometteuses pour une mise à l’échelle commerciale.
- Les technologies déployées par Deep Sky sont éprouvées, sûres et appliquées dans d’autres secteurs tels que les stations d’épuration, la production de ciment et les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation courants. La nouveauté réside dans l’application de ces machines bien connues à la séparation du CO₂ de l’air.
- Pour que l’augmentation de la température de notre planète ne dépasse pas 1,5 degré C (2,7 degrés F), comme le prévoit l’Accord de Paris, et pour éviter les pires conséquences du changement climatique, le monde devra redoubler d’efforts pour venir à bout des émissions nettes de carbone d’ici le milieu du siècle, en éliminant et en stockant autant de dioxyde de carbone de l’air que nous en émettons dans l’atmosphère. [Source : World Resources Institute]
- À l’échelle mondiale, les scientifiques estiment que jusqu’à 10 gigatonnes de CO₂ devront être retirées chaque année de l’atmosphère d’ici à 2050, avec un potentiel d’augmentation de la capacité d’extraction jusqu’à 20 gigatonnes par an d’ici à 2100. [Source : World Resources Institute]
- Chez Deep Sky, nous avons pour mission d’atteindre cet objectif ambitieux en créant des sites d’élimination du carbone à l’échelle commerciale dans tout le Canada.
Quel est le modèle opérationnel de Deep Sky?
- Le modèle opérationnel de Deep Sky consiste à acquérir des licences pour les technologies d’élimination du carbone, à concevoir et à fabriquer des unités d’élimination du carbone à grande échelle, à améliorer le stockage du CO₂, à construire des usines d’élimination du carbone dotées du logiciel nécessaire à leur fonctionnement et à vendre des crédits carbone aux entreprises qui cherchent à se décarboniser.
- Nous vendons des crédits carbone à des entreprises qui cherchent à compenser leurs émissions, notamment des institutions financières, des entreprises technologiques, des compagnies aériennes, des gouvernements et des entreprises du secteur de l’énergie.
Quel est l’objectif du projet?
- L’objectif de Labs est de créer un centre d’innovation où plusieurs technologies de captage direct du carbone dans l’air peuvent être déployées en parallèle. La comparaison des approches aidera à accélérer les efforts d’élimination du dioxyde de carbone (EDC), le tout à faible coût, à faible intensité énergétique et de manière hautement évolutive, afin de générer des crédits carbone.
- Ces crédits carbone sont ensuite vendus à des entreprises qui souhaitent compenser leurs émissions. En mettant plusieurs technologies à l’essai, Deep Sky réduit le risque lié à la mise à l’échelle en adoptant une méthode à volets multiples.
- De là, nous choisirons les unités les plus efficaces pour passer à l’échelle commerciale.
Est-ce que le grand public sera invité à visiter les installations?
- Absolument. Deep Sky Labs se veut un centre d’innovation et une vitrine pour le grand public, les universitaires, les chercheurs, les médias et les responsables gouvernementaux, qui pourront venir en apprendre plus sur un secteur novateur visant à inverser le phénomène du réchauffement planétaire.
Comment est financée Deep Sky?
- Deep Sky est financée par des fonds privés, dont certains des plus importants fonds de capital-risque au Canada.
Pourquoi la ville d’Innisfail a-t-elle été choisie pour Labs?
- Innisfail est l’endroit idéal pour plusieurs raisons.
- Centre émergent pour les énergies propres, Innisfail cherche à accueillir plus de projets « verts » sur son territoire. Le site de Deep Sky Labs est situé dans un parc industriel municipal de 5 acres, à proximité d’autres futurs projets écologiques, notamment un parc solaire et une usine de transformation des déchets en énergie.
- En outre, Innisfail dispose d’un important bassin de talents et d’expertise pour les travaux d’élimination du carbone.
Ce genre de projet a-t-il été réalisé à d’autres endroits?
- La technologie de captage direct dans l’air est déployée depuis des années en Islande et au Canada (Carbon Engineering).
Comment comptez-vous renseigner la communauté sur votre projet?
- L’engagement communautaire est au cœur de nos priorités.
- Nous planifions actuellement pour l’automne un solide plan à cet effet. Nous avons discuté avec la municipalité, les conseillers municipaux et le maire, et nous travaillons tous ensemble pour nous engager de manière significative auprès de la communauté.
- Nous organiserons d’ailleurs deux journées portes ouvertes en septembre pour renseigner les gens et répondre à leurs questions. Nous préciserons sous peu les dates et l’endroit.
Quel est le procédé pour déplacer le CO₂? Quelle est l’ampleur du puits de stockage?
- Le CO₂ recueilli à Deep Sky Labs sera transporté vers un puits existant des installations du centre de stockage du carbone de Meadowbrook (au nord d’Edmonton, dans le comté de Sturgeon), réglementé par l’AER et exploité par un partenaire de Deep Sky pour l’entreposage.
- Le puits d'injection est capable de traiter le volume total de Labs.
- L’Alberta possède une longue expérience et une solide expertise réglementaire dans la gestion de l’injection souterraine, de l’élimination et de la séquestration permanente du CO₂.
- Quant à la taille des puits de stockage, l’Agence de réglementation de l’énergie de l’Alberta exige actuellement que tout le CO₂ injecté se trouve à une profondeur supérieure à 1 000 mètres. Dans la province, la profondeur des puits de stockage pour le CO₂ varie entre 1 000 et 4 000 mètres.
D’où provient le CO₂ exactement?
- Puisque notre atmosphère est partagée, le CO₂ ne proviendra pas d’un endroit en particulier, pas plus que la ville d’Innisfail ne sera débarrassée de son dioxyde de carbone.
- Le CO₂ se répand rapidement dans l’atmosphère, ce qui signifie que l’atmosphère se mélange très bien et qu’il n’y a pas de risque de pénurie localisée de CO₂.
- Étant donnée la surabondance de CO₂ dans l’atmosphère (responsable du réchauffement climatique), il y en a plus qu’il n’en faut pour assurer la vie humaine et végétale.
Qui autorise le projet Labs?
- La municipalité d’Innisfail délivre les permis de développement afin de s’assurer que l’installation respecte les directives applicables et l’utilisation appropriée de l’eau municipale.
- Deep Sky a procédé à des examens approfondis avec les responsables des permis et les ingénieurs de la ville d'Innisfail, qui sont des experts en matière de développement municipal.
- L’Alberta Environment and Protected Areas (AEPA) a compétence sur notre installation de captage, et l’Alberta Energy Regulator a compétence sur le pôle d’injection de CO₂ de notre partenaire de stockage.
Quelle est l’ampleur de l’opération?
- Deep Sky Labs est un projet pilote qui capte 3 000 tonnes de CO₂ par an.
- En guise de mise en contexte, une installation d’élimination du carbone en Islande capte des dizaines de milliers de tonnes par an, et une autre installation prévue aux États-Unis captera jusqu’à 500 000 tonnes par an.
Deep Sky Labs créera-t-il des sous-produits?
- Non, Deep Sky Labs ne créera pas de sous-produits.
Ce projet est-il énergivore?
- Deep Sky Labs fonctionne entièrement avec de l’énergie solaire renouvelable. Cette énergie est fournie par un contrat d’achat d’électricité conclu dans le cadre d’un nouveau projet d’énergie solaire en Alberta.
- Toute l’électricité que nous consommons est compensée par l’électricité produite par notre projet de parc solaire.
- Le parc solaire produira plus d’électricité que nous n’en avons besoin pour Labs.
Quelle sera la charge fiscale pour les citoyens d’Innisfail?
- Aucune. Deep Sky loue les terrains sur lesquels elle opère et paiera des impôts sur ces terrains.
Prévoyez-vous employer des citoyens canadiens ou des habitants de la région?
- Absolument. Nous avons choisi l’Alberta notamment en raison de son vaste bassin de talents.
- Nous avons engagé deux entreprises de construction locales; l’une se trouve tout près du site, à Red Deer. En ce qui concerne les 80 emplois en construction et les 15 emplois reliés à l’exploitation, nous donnerons la priorité aux résidents.
- Le projet pourrait représenter un investissement de plus de 110 millions de dollars sur 10 ans dans la communauté d’Innisfail.
- Ultérieurement, les usines commerciales autour du pays emploieront chacune environ 1 000 travailleurs pour leur construction et 150 pour leur fonctionnement.
Pourquoi s’agit-il d’un contrat de location-achat et non d’un achat ferme de terrain?
- Nous aurions pu acheter le terrain, mais nous avons préféré réserver le capital nécessaire au démarrage de Labs. À l’avenir, nous évaluerons toutes les options possibles pour faire de Deep Sky Labs un succès à Innisfail.
Une fois terminé, que deviendra Labs? Restera-t-il un site d’essai ou se transformera-t-il en site de commercialisation?
- Nous prévoyons de maintenir Deep Sky Labs en tant que centre d’innovation et de commercialisation.
- Ce site pourrait devenir un haut lieu de l’innovation au monde. Nous continuerons d’y accueillir le public pour qu’il découvre les outils de lutte contre le changement climatique.
L’élimination et le stockage du carbone sont-ils sans danger?
- Oui, l’élimination et le stockage du carbone sont sans danger.
- Le processus d’élimination du carbone est décrit comme de grands ventilateurs inoffensifs qui font circuler l’air et captent les molécules de CO₂. Il n’a aucune incidence sur l’environnement ni sur la communauté, hormis un bruit équivalent à celui d’une douzaine de climatiseurs commerciaux.
- Ensuite, il y a le stockage du carbone. Nous procédons à des injections de CO₂ dans le sol sous une forme ou une autre depuis les années 1960, il ne s’agit donc de rien de nouveau. Le CO₂ y est séquestré profondément et ne refait pas surface pendant des milliers d’années. Le fait que la plupart des gens n’ont jamais entendu parler de cette opération témoigne de son innocuité.
- En effet, ces injections ne sont aucunement nocives pour la planète ou la santé des membres de notre communauté : en réduisant les excès de CO₂ de notre atmosphère, nous sauverons notre planète d’un réchauffement climatique néfaste qui pourrait mettre en péril nos emplois, notre santé, nos milieux de vie et bien d’autres choses encore.
Le stockage et l’élimination du dioxyde de carbone sont-ils sécuritaires?
- La sécurité et la protection de l’environnement et des collectivités où nous exerçons nos activités sont notre priorité. C’est pourquoi nous mettons en œuvre des solutions connues et éprouvées.
- Élimination du carbone :
- Les technologies déployées par Deep Sky sont éprouvées, sûres et appliquées dans d’autres secteurs tels que les stations d’épuration, la production de ciment et les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation courants. La nouveauté réside dans l’application de ces machines bien connues à la séparation du CO₂ de l’air, et dans le déploiement de plusieurs unités différentes côte à côte.
- Le CO₂ est un gaz inerte, non toxique, inodore et non explosif.
- Nos installations ne produisent aucun sous-produit nocif et n’utilisent aucune matière dangereuse; nos activités répondent à des normes rigoureuses en matière de santé et de sécurité fixées par l'Occupational Health and Safety Act (loi sur la santé et la sécurité au travail) de l’Alberta, afin de protéger à la fois les employés et la communauté.
- Stockage du carbone :
- Les injections de CO₂ dans le sol ont lieu sans incident depuis les années 1960, il ne s’agit donc de rien de nouveau. En fait, l’Alberta est déjà un chef de file mondial pour le stockage du carbone.
- Notre procédé chez Deep Sky Labs consiste à injecter du CO₂ à 2,3 km de profondeur dans les aquifères salins, qui sont des zones naturelles de roches poreuses sous la terre, idéales pour la séquestration permanente et sûre du carbone. Dans ce procédé, le CO₂ sera stocké sous terre sous une forme liquide. La géologie naturelle et le poids du sol maintiennent le CO₂ dans une position stable et sûre.
- L’Agence de réglementation de l’énergie de l’Alberta (AER) encadre l’octroi de licences et l’exploitation des projets de stockage du carbone. Elle est reconnue en tant que chef de file mondial dans ce rôle.
- L’une de nos principales exigences lors de la sélection d’un partenaire de stockage était son adhésion à des procédures de sécurité strictes et aux exigences de conformité de l’AER.
Image d'un aquifère salin à une profondeur de 1 000 à 4 000 m
S’il s’agit d’un projet pilote, est-ce que les résidents sont à risque?
- Il n’y a aucun risque pour les résidents.
- Bien que Deep Sky Labs soit une installation pilote, aucune des technologies utilisées n’est nouvelle.
- Nous ne testons pas les technologies en soi. Nous savons qu’elles fonctionnent. En fait, la technologie de captage direct dans l’air est déployée depuis des années en Islande et au Canada (Carbon Engineering).
- Il s’agit plutôt de tester le fonctionnement de ces technologies dans le climat de l’Alberta et de comprendre pleinement le rapport coût-efficacité et la facilité de fonctionnement des différents fournisseurs de ces technologies.
- Notre objectif est de déterminer les technologies les plus efficaces afin de pouvoir choisir les meilleures unités pour la construction d’installations à grande échelle.
Quels types d’études environnementales ont été menées?
- Des études géotechniques et environnementales ont été menées en juin afin de vérifier l’absence de contamination du sol et la résistance du terrain pour la construction.
- Toutes ces études ont montré qu’il n’y avait pas de contamination sur la propriété et que le sol était plus qu’adéquat pour nos installations.
Quels sont les impacts environnementaux?
- Il n’y a aucun impact environnemental négatif. Si c’était le cas, nous ne ferions pas ce travail, puisque notre objectif est d’aider la planète et non de lui nuire.
- La quantité d’énergie nécessaire pour alimenter les unités de captage direct dans l’air est une critique commune à l’égard de l’élimination du carbone. Or, nous avons déjà réglé ce problème en veillant à ce que 100 % de l’énergie utilisée pour alimenter Deep Sky Labs soit de l’énergie solaire renouvelable grâce à un contrat d’achat d’électricité avec un nouveau projet solaire en Alberta.
- Le parc solaire produira plus d’électricité que nous n’en avons besoin pour Labs, ce qui rend notre projet propre à 100 %.
Quelles seront les répercussions pour la communauté?
- Il n’y aura aucun impact négatif pour la communauté, seulement des retombées positives. La technologie d’élimination du carbone n’est nuisible ni pour la planète, ni pour les membres de la communauté.
- Le seul effet de Deep Sky Labs est un bruit minimal qui sera comparable à celui d’une douzaine de climatiseurs commerciaux. Comme nos installations sont situées assez loin, le son ne dérangera pas d’entreprises ou de résidences avoisinantes.
- Parmi les retombées positives, il faut compter la création d’emplois, un investissement de 110 M$ dans la ville d’Innisfail sur une période de dix ans et la reconnaissance de la municipalité comme abritant le premier centre mondial d’innovation et de commercialisation pour l’élimination du carbone.
- Puisque Labs se veut une vitrine publique, nous espérons attirer des visiteurs à la communauté et développer des talents locaux pour ce qui sera, selon nous, un secteur de milliards de dollars.
Qu’en est-il du risque de fuite de CO₂?
- Le CO₂ sera stocké sous terre sous forme liquide. La géologie naturelle et le poids du sol maintiennent le CO₂ dans une position stable et sûre. En fait, le CO₂ est stocké sous la terre depuis des décennies sans le moindre incident : nous injectons le CO₂ dans le sol sous une forme ou une autre depuis les années 1970, il ne s’agit donc de rien de nouveau.
- Comme entreprise responsable, nous comprenons toutefois cette perception du risque et prenons ainsi toutes les précautions possibles. Nous y parvenons grâce à une conception robuste et en ne ménageant aucune dépense pour assurer la sécurité publique.
- Nous surveillons continuellement le réservoir pour déceler tout signe de mouvement de CO₂ ainsi que l’intégrité du puits de forage. Nous sommes également à l’affût de tout signe de fuite du côté de la tête de puits et des installations de surface.
- Ce processus comprend l’installation de capteurs au fond du puits, directement dans la roche où nous injectons le CO₂, afin de surveiller le réservoir en temps réel.
Ne s’agit-il pas d’une technologie expérimentale?
- Non, la technologie de captage direct dans l’air est déployée depuis des années en Islande et au Canada (Carbon Engineering).
- Les technologies déployées par Deep Sky sont éprouvées, sûres et appliquées dans d’autres secteurs tels que les stations d’épuration, la production de ciment et les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation courants.
- La nouveauté réside dans l’application de ces machines bien connues à la séparation du CO₂ de l’air, et dans le déploiement de plusieurs unités différentes côte à côte.
Y a-t-il un risque de contamination des aquifères ou des rivières?
- Aucun incident ni aucune contamination de l’eau n’ont eu lieu pendant des décennies en raison de la sécurité du stockage souterrain du CO₂.
Y a-t-il un impact sur la santé des cultures?
- Le captage direct dans l’air n’a pas d’impact négatif sur la santé des cultures. En fait, l’élimination du carbone peut atténuer les effets du changement climatique et améliorer la santé des terres cultivées.
- C’est plutôt l’excès de CO₂ qui est nocif pour les cultures. L’augmentation du CO₂ entraîne un réchauffement de la planète qui, lui, cause des phénomènes météorologiques extrêmes tels que des incendies de forêt, des sécheresses, des crues et des tempêtes dévastatrices qui peuvent anéantir l’agriculture.
- Pour prévenir ce risque, nous devons éliminer la surabondance de CO₂ afin de protéger nos cultures et nos moyens de subsistance.
- Comme le CO₂ est un gaz, il se répand rapidement dans l’atmosphère; la présence de CO₂ dans l’atmosphère est donc homogène.
Le CO₂ n’est-il pas nécessaire aux plantes et aux arbres? Pourquoi l’excès de CO₂ est-il nocif?
- Absolument. Et nous n’éliminons pas les quantités de CO₂ indispensables à la vie sur terre.
- Nous éliminons le CO₂ excédentaire qui s’est accumulé depuis l’avènement de l’ère industrielle à cause des combustibles fossiles utilisés par les humains. Il y a aujourd’hui une surabondance de CO₂ dans l’atmosphère, ce qui menace la vie humaine et les végétaux. La nature ne peut pas supporter une telle quantité d’émissions anthropiques de CO₂ dans l’atmosphère. En clair, nous asphyxions la planète avec le CO₂ excédentaire.
- La vaste majorité des scientifiques, climatologues et responsables gouvernementaux s’accordent à dire que 350 parties par million (ppm) constituent un taux de dioxyde de carbone (CO₂) sécuritaire dans l’atmosphère. Mais en raison de l’utilisation des combustibles fossiles, le niveau de CO₂ a grimpé en flèche pour atteindre 425,55 ppm. [Source : National Oceanic & Atmospheric Administration, NOAA]
- À ce niveau, nous assistons à une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes (par exemple, les incendies de forêt de Jasper) qui menacent notre santé, nos moyens de subsistance, notre agriculture, nos milieux de vie et bien d’autres choses encore.
Comment l’élimination du carbone affecte-t-elle notre respiration?
- L’élimination du dioxyde de carbone n’a aucun impact sur la respiration humaine.
Pourquoi faut-il de la technologie pour faire ce que la nature fait déjà?
- Les solutions climatiques fondées sur la nature, comme la plantation d’arbres pour qu’ils soient plus nombreux à absorber le CO₂, ralentissent grandement le changement climatique.
- Cependant, il faut d’autres solutions que les arbres parce qu’il y a trop de CO₂ dans l’atmosphère.
- Nous devons donc inventer des moyens futés pour limiter l’augmentation du CO₂ et faire cesser le réchauffement rapide de notre planète.
Quelle est la différence entre l’élimination du dioxyde de carbone (EDC) et le captage et le stockage du carbone (CSC)?
- Le captage et le stockage du carbone (CSC), et l’élimination du dioxyde de carbone (EDC) sont deux méthodes actuelles. Bien que toutes deux soient destinées à limiter le réchauffement climatique, elles sont basées sur des principes distincts et n’ont pas les mêmes applications.
- L’EDC consiste à éliminer physiquement le dioxyde de carbone excédentaire de l’atmosphère ou de l’océan pour ralentir le réchauffement climatique.
- Quant à lui, le captage et le stockage du carbone (CSC) – ou le captage à partir de sources ponctuelles – consiste à capter le dioxyde de carbone au niveau des cheminées (à la source).
- Le CSC permet de réduire les émissions, mais seulement de réduire les rejets des cheminées à l’heure actuelle. Il ne permet pas du tout de nettoyer les émissions déjà libérées. C’est pourquoi l’EDC (la pratique de Deep Sky) est essentielle à l’atteinte des objectifs de carboneutralité et à l’atténuation des effets du changement climatique.
- L’avenir de la réduction du carbone reposera probablement sur une méthode à volets multiples qui comportera à la fois le CSC, l’EDC et d’autres technologies de gestion du carbone, en plus du recours à des sources d’énergie renouvelable et à des mesures d’efficacité.